La médiation : avantages et limites

La médiation, en tant que mode amiable de règlement des litiges, peut être mise en œuvre dans bon nombre de domaines, personnels ou professionnels, par exemple concernant un différend au sein d’un couple, dans une famille, entre voisins, au sein de l’entreprise, entre partenaires professionnels, entre parties négociant un contrat… Elle s’avère particulièrement appropriée quand les parties ont la volonté de se donner une chance de restaurer la confiance et de préserver leur relation.

La médiation, en tant que mode amiable de règlement des litiges, peut être mise en œuvre dans bon nombre de domaines, personnels ou professionnels, par exemple concernant un différend au sein d’un couple, dans une famille, entre voisins, au sein de l’entreprise, entre partenaires professionnels, entre parties négociant un contrat…

Elle s’avère particulièrement appropriée quand les parties ont la volonté de se donner une chance de restaurer la confiance et de préserver leur relation.

La médiation présente en effet l’avantage de n’être possible que si les parties le souhaitent et il est important de souligner qu’elles seules décident de son issue. Ainsi la médiation intègre la créativité dont sauront faire preuve les parties pour prendre en compte tous les aspects de la situation : humain, émotionnel, relationnel, historique… sans se limiter au point de droit que trancherait un tribunal.

La médiation propose en effet un moment de communication unique comprenant une écoute bienveillante permettant la prise en compte du vécu et ressenti de chacun.

La confidentialité de la médiation est garantie, favorisant la confiance des parties dans le processus.

A la différence d’une procédure judiciaire, la durée de la médiation est très courte (quelques heures peuvent suffire) et son coût modéré (honoraires du médiateur).

De plus, l’implication des parties dans le processus décisionnel élimine l’aléa judiciaire et permet, dans la majorité des cas, d’aboutir à un accord durable.

La médiation peut cependant ne pas être adaptée si l’une des parties n’est pas prête à exposer, non seulement au médiateur, mais également à l’autre partie, sa version et sa vision de la situation. Il en est de même si l’une des parties n’est pas prête à entendre la position de l’autre partie.

Il est par ailleurs à noter que dans le cas où l’une des parties persiste à faire preuve de mauvaise foi (au point de bloquer l’avancée du processus), ou n’a pas l’intention de sortir d’un rapport de force, l’issue de la médiation peut être compromise.

Il peut en aller de même si une partie présente un état de santé, notamment mental, non compatible avec le processus de médiation.
Enfin, si le différend repose sur un point de droit à trancher, ce sera alors l’affaire d’un juge.

Déjà publiée : Et si vous pensiez à la médiation ?
Prochainement : La médiation dans l’entreprise.

Publié par

Frédérique Faivre Petit

Associée gérante